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 Paru dans le télérama du 31 octobre 2012

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rbm7229
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MessageSujet: Paru dans le télérama du 31 octobre 2012   Paru dans le télérama du 31 octobre 2012 EmptyLun 05 Nov 2012, 21:01

Bonjour chers semblables

Suite au passage TV de la comtesse Su'aco, le journaliste a retranscrit une partie de l'entretien dans les colonnes du magazine Télérama pour lequel il travaille également.

Bonne lecture

Scribus, nouveau-né du clan des masques.

*********************************************************************

"Qu'est-ce que le Macabre Artistique? Le pendant joli du gore"


Résumé de l'entretien avec la comtesse Su'aco des Merisiers, menée le 28 octobre 2012 pour l'émission 7 à 8 sur TF1


Résumé paru dans le Télérama du 31 octobre 2012. N'ont été conservées ici que les informations sur l'exposition elle-même. Retrouvez l'ensemble de l'entretien sur videos.tf1.fr


Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne suis pas près d'oublier cette interview!! Dès le début, tout a été terriblement inhabituel : artiste peu connue mais chaudement recommandée, photographe mais s'adonnant à un genre des plus étranges, informations difficiles à rassembler, … Un véritable défi journalistique!

Ce défi, je l'ai relevé, et ai accepté cette rencontre. C'est sur les rives de la Sarthe, en sa bonne ville du Mans, que j'ai donc rencontré la comtesse Su'aco des Merisiers, photographe dont la nouvelle exposition sera présentée au public d'ici quelques jours. Accompagnée d'une équipe de tournage, elle nous a reçu dans la galerie qu'elle possède et où se tiendra son exposition.

Après avoir expliqué d'où venait son titre de noblesse, nous avons évoqué sa carrière, son activité de mécène et les différents courants artistiques qu'elle a connu avant d'en arriver à celui d'aujourd'hui.

Louis Auguste Charles Marie de la Croix : Que pouvez nous dire au sujet votre exposition ? Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il s'agit là d'un thème pour le moins atypique.

Comtesse Su'aco des Merisier : Je le conçois et suis parfaitement consciente que certaines personnes puissent ne pas aimer. Ce genre n'est pas tout public. Je ne cherche pas à choquer ou à provoquer mais uniquement à montrer ce qui me touche. J'ai appelé ce genre le "Macabre artistique.

L.A. : Voilà un nom particulièrement bien trouvé. Au cours de la visite que vous avez eu l'extrême amabilité de me faire faire juste avant cet entretien, vous m'avez présenté votre œuvre phare, particulièrement emblématique de ce genre. Je vous laisse la présenter à nos téléspectateurs.

Paru dans le télérama du 31 octobre 2012 Oeuvre10
HRP : Oeuvre originale de Mehmet Turgut

S.d.M : Il est difficile d'expliquer une œuvre mais je dirais qu'elle représente le conflit intérieur qui a pu s'animer en moi, une transfiguration de ma douleur, le déchirement. Je la voulais forte et poignante. L’œuvre phare c'est au final, pour moi, ce qui vous touche le plus, se rapproche le plus de vous, de ce que vous avez voulu rendre à travers l'exposition. Je ne dis pas qu'à elle seule elle remplace les autres mais elle tient une place plus importante parce que je l'ai faite avec cœur et émotions.

L.A. : Lorsque l'on vous voit, charmante, radieuse et pleine de vie (Elle semble à la fois rougir et étouffer un rire), on s'imagine difficilement que votre genre artistique soit le "macabre artistique" pour reprendre vos mots. Cela étant survenu juste après votre traversé du désert, y a-t-il une relation de cause à effet?

S.d.M : En effet. J'avais perdu tout goût artistique suite à une série d'épreuves particulièrement marquantes, principalement la disparition d'un être cher, mort tragiquement (Elle affiche un sourire mélancolique). Cela a rendu, à mes yeux, bien futiles tous les genres que j'affectionnais jusque-là. Heureusement, l'aide de mes jeunes protégés, ainsi qu'un sérieux coup de collier m'a permis de remonter la pente.

L.A. : L'épreuve a dû être très dure en effet, surtout pour une jeune femme sensible comme vous. Mais pour autant, comment en arrive-t-on à trouver du beau là où d'autres ne verrons que mort et douleur? Si vous me pardonnez quelques secondes de provocations, où est le beau dans la dépouille d'un animal mort sur le bord de la route?

S.d.M : Comme pour la plupart des courants artistiques, ça ne s'explique pas vraiment. Mais je vous rassure ce n'est pas dans la mort ou la douleur que se situe la beauté, mais dans la mise en scène qu'on peut en faire. A titre de comparaison, dénuder une jolie personne ne suffit pas à faire du nu artistique. C'est aussi une mise en scène, un jeu de lumière et d'ombre, une pose. Pour faire une analogie dans le même thème, je qualifierai le Macabre Artistique comme le pendant joli du gore. Mais encore une fois, ce n'est clairement pas un genre tout public.

L.A. : Le "Pendant jolie du gore", voilà une très jolie expression. Vous déconseillez donc votre exposition au jeune public.

S.d.M : Sans hésitation,

L.A. : Et pourra-t-on profiter de votre exposition pour faire connaissance avec vos protégés ?

S.d.M : Bien sûr, mes œuvres n'occupent qu'une alcôve de la galerie, le reste est toujours accessible

L.A. : j'ai pu remarquer lors de la visite que certaines de vos œuvres étaient déjà vendues ? Vous avez donc vous aussi votre mécène ?

S.d.M : Non, non, pas un mécène (elle est prise d'un fou rire), juste une personne de mon entourage qui apprécie suffisamment mes œuvres pour en avoir acheté quelques-unes. Il semble croire au retour de mon inspiration.

L.A. En effet, osons le mot, c'est une renaissance pour vous (un large sourire amusé illumine son visage). Combien de temps va durer cette exposition ?

S.d.M : Comme la plupart d'entre elles, à savoir un à deux mois.

L.A. : Et quelles seront la date du vernissage et les conditions de visites?

S.d.M : Le vernissage est prévu pour le 9 novembre. Quant aux conditions de visites, ce seront les mêmes que pour la galerie, c'est-à-dire ouvert tous les jours, le tarif étant volontairement modéré. Je me refuse à faire une exposition élitiste seulement accessible aux plus favorisés. De plus, je compte aussi faire quelques nocturnes pour ceux qui souhaiteraient me rencontrer, étant une créature de la nuit qui ne parvient pas à vivre de jour (elle m'adresse un clin d'œil complice, c'est sous ce qualificatif que l'ami qui me l'a fait connaître me l'a présenté)

L.A. Je retrouve bien là votre générosité. Pensez-vous faire naître parmi vos visiteurs une fibre artistique?

S.d.M. : Allez savoir (de nouveau, un sourire enfantin illumine son visage)

L.A. : Cette exposition est donc la première dans votre galerie, la deuxième sur le Mans après vos débuts parisiens. Retrouvez-vous l'ambiance et le type de galerie de vos expositions parisiennes?

S.d.M : Oui et non, c'était différent à l'époque. Mes goûts artistiques étaient bien plus larges et bien plus bucoliques, et les salles d'exposition allaient de la grande galerie ayant pignon sur rue aux petites salles plus intimistes. Ici, je retrouve la convivialité de ces petites salles qui me plaisaient bien.

L.A. : Il est vrai que votre galerie est très agréable, et qu'on s'y sent particulièrement bien.

S.d.M : C'est gentil, merci (Décidément, elle a le sourire le plus envoûtant que je connaisse).

L.A. C'est sincère. Pour terminer, une dernière question : verrons-nous prochainement d'autres expositions en ses lieux?

S.d.M : Mon carnet est bien rempli, ne vous en faites pas. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.


L.A. Ce serait formidable, un grand merci à vous. Il me reste à vous remercier pour ce charmant entretien, et à rappeler à nos téléspectateurs les coordonnées de votre exposition :

Exposition "Le Macabre Artistique"
43 Place d'Alger
72000 Le Mans
Renseignements au 07 61 88 21 01.

Je rappelle également le thème de cette exposition : Le Macabre Artistique.
Chère Comtesse, j'ai eu un très grand plaisir à m'entretenir avec vous et vous souhaite une longue vie artistique. Encore merci à vous, et qui sait, rendez-vous à votre prochaine exposition.


S.d.M : Le plaisir fut partagé. Un grand merci à vous et ….. à une prochaine fois (voici un clin d'œil complice que je ne suis pas près d'oublier)



Ainsi s'achève cet entretien. Cette galerie fera parler d'elle j'en prends le pari. La comtesse Su'aco des Merisiers est une personne dont le charme ne laisse absolument pas insensible, et j'invite toute personne qui lira ces lignes à aller la rencontrer, lors d'une de ses ouvertures nocturnes.
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